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Et pour « après », je donne…

En 2017, la Belgique a compté 1051 transplantations d’organes. Derrière ces greffes, il a fallu des donneurs.

C’est une tendance qui ne faiblit pas : tous les ans, en Belgique, on compte un peu plus de donneurs d’organes. Ainsi, l’an dernier, on a dénombré 348 donneurs belges.

« D’après la loi, rappelle le Dr Ingrid Léonard, intensiviste au CHR Haute Senne, nous sommes tous des donneurs potentiels, à moins d’y être opposé explicitement. » Pour montrer que l’on choisit d’être donneur d’organes, un passage à sa commune permet de faire inscrire cette décision au Registre national (244 200 Belges l’ont déjà fait). En effet, « sans cette démarche, il est d’usage de demander l’avis de la famille qui peut s’y opposer », détaille le Dr Ingrid Léonard.

Concrètement ?

Comment clarifier les choses et ne pas laisser le poids d’une telle décision à ses proches ? La réponse est « simple » : il s’agit de réfléchir au don d’organe lorsque l’on est en bonne santé et de montrer, via une déclaration en ce sens, que l’on adhère à « cette démarche d’altruisme et de solidarité. »

En pratique, les conditions du prélèvement sont clairement balisées. « Trois médecins, indépendants de ceux de l’équipe qui prend en charge le receveur, consignent au dossier le constat de la mort cérébrale du donneur, après un examen clinique et un bilan neurophysiologique complet », poursuit l’intensiviste.

Une démarche anonyme et gratuite

Dans tous les cas, le don est gratuit. Il reste toujours anonyme : jamais le ou les receveurs ne sauront grâce à qui une nouvelle chance leur a été accordée. De son côté, jamais la famille du donneur ne pourra connaître les hommes ou les femmes qui vivent avec le cœur, un rein, un poumon… de leur proche.

Et vous ?