La médecine nucléaire est une technique d’imagerie médicale hybride, également appelée SPECT-CT, qui utilise des substances radioactives, appelées radiopharmaceutiques, pour obtenir des images  du corps et évaluer son fonctionnement.

L’imagerie fonctionnelle est combinée à la réalisation d’un CT Scanner qui utilise les rayons X pour permettre une meilleure localisation anatomique et précision diagnostique.

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Les activités du service de Médecine Nucléaire s'articulent autour de deux axes principaux 

1. Diagnostique (Scintigraphie)

La scintigraphie est une technique d’imagerie médicale hybride fonctionnelle qui fournit des informations sur les modifications métaboliques au sein des organes. Cette technique est très sensible car ces modifications sont plus précoces que les modifications anatomiques. De plus, l’excellente résolution spatiale des nouvelles caméras permet également d’avoir des renseignements précis sur la localisation anatomique des anomalies. Cette technique est utile au diagnostic primitif mais également au suivi et au pronostic des différentes pathologies étudiées.

Il s’agit d’un examen, qui ne nécessite le plus souvent aucune préparation particulière. La scintigraphie requiert l’administration au patient, par voie intraveineuse, orale ou par inhalation d’une substance marquée par un isotope radioactif. Cette substance, appelée « traceur », permet via la gamma-caméra de suivre sa distribution dans le corps et éventuellement de mesurer sa concentration au sein des différents organes. L’isotope le plus utilisé est le technétium (99mTc). Il est rapidement éliminé par voie urinaire et n’entraîne donc qu’une très faible irradiation du patient.

Combinée à la réalisation d’un CT-Scanner, cette technique présente une excellente résolution anatomique et un diagnostic précis dans différentes pathologies.

Le service dispose de 2 caméras hybrides SPECT-CT de dernières générations permettant la réalisation de l’ensemble des examens courants de la spécialité dans le diagnostic initial, le suivi et le pronostic des différentes pathologies étudiées…

Contre-indications (relative) :

Grossesse et allaitement.

Effets secondaires :

Il n’existe pas de réactions allergiques.

  • L’allergie à l’iode n’est pas une contre-indication à la scintigraphie.

Interférences avec d’autres examens :

Les scintigraphies thyroïdiennes doivent idéalement être effectuées avant tout autre examen nécessitant l’injection de produits de contraste iv.

Dans le service, nous effectuons l’étude fonctionnelle et métabolique des systèmes suivants :

  • Endocrinien (consultation de pathologie thyroïdienne)
  • Ostéo-articulaire
  • Cardio-vasculaire en collaboration avec le service de cardiologie
  • Pulmonaire
  • Digestif
  • Rénal
  • Neurologique
  • Hématologique
  • Oncologique
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2. Thérapeutique

Traitements par administration de produits radio-actifs dans les pathologies suivantes :

  • Hyperthyroïdie, goitre.
  • Métastases osseuses, cancers de la prostate, du sein,…
  • Certaines maladies du sang.

Foire Aux Questions (FAQ)

C’est l’image d’un organe. Elle est utile à votre médecin pour voir le fonctionnement de cet organe, compléter son diagnostic et ainsi mieux vous soigner.

Une petite quantité de produit radioactif, spécifique d’un organe, est injectée le plus souvent dans une veine du bras, d’où le nom de médecine nucléaire. Après injection, un délai est nécessaire avant la prise des clichés.

L’appareil qui prend ces clichés s’appelle une gamma caméra. Celle-ci se déplace autour de vous, très près de vous, pour obtenir des images de qualité.

Durant la scintigraphie, vous restez immobile, assis(e) ou allongé(e) selon les besoins. Généralement vous restez habillé(e), en retirant tout objet métallique qui pourrait gêner.

Il est possible qu’un scanner soit réalisé en même temps que la scintigraphie.

C’est variable selon l’organe examiné. Elle peut durer de 15 minutes à une heure. Ne vous inquiétez pas si l’on prolonge l’examen ou si l’on prend de nombreux clichés, c’est pour obtenir la meilleure image possible de l’organe à examiner.

L’injection n’est pas douloureuse, vous ne sentez que la piqûre de l’aiguille, comme lors d’une prise de sang. Vous ne ressentez aucun malaise après injection, vous n’êtes pas somnolent.

Non, dans la plupart des scintigraphies aucune interruption ou modification n’est nécessaire.

Tout le monde, des nourrissons aux personnes âgées. Quasiment l’ensemble des organes peut être étudié. Si vous êtes enceinte ou si vous avez un retard de règles, vous devez le signaler au personnel avant l’injection. Si vous allaitez, signalez-le également. Il vous sera précisé s’il faut interrompre l’allaitement et combien de temps.

Non, sauf information particulière que l’on vous donnera lors de la prise de rendez-vous. Le plus souvent, vous pouvez manger et boire comme d’habitude avant de venir, entre l’injection et la prise de clichés, de même qu’après l’examen.

Vous pourrez vous alimenter normalement et reprendre toutes vos activités (conduire, travailler…). On vous recommandera peut-être de boire plus que d’habitude, afin d’éliminer plus vite et plus facilement le peu de radioactivité qui subsiste après l’examen. Par mesure de radioprotection, il vous est demandé d’éviter le jour de l’examen les contacts trop proches ou trop longs avec des petits enfants ainsi que des femmes enceintes.

elles seront directement adressées à votre médecin traitant ou au spécialiste et accompagnées du protocole de l’examen.

Non, car le rayonnement reçu est comparable à celui d’une radiographie des poumons. La très faible quantité de substance injectée est indolore, non toxique et ne provoque pas d’allergie. Faire plusieurs images n’augmente pas le rayonnement reçu.

L’attente peut durer de quelques minutes à plusieurs heures selon l’organe examiné. Il est donc possible que des patients, arrivés après vous, passent avant vous.

Médecin Chef de service

JONARD

Médecine Nucléaire

Infirmier en chef | Responsable opérationnel

SIMONETTA

Département Infirmier

KINTS

Imagerie Médicale

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La bourrache

« Un jardin sans bourrache est comme un cœur sans courage ».

Cette plante dissimule derrière une réelle rudesse, une générosité jamais démentie. Son huile préserve l’élasticité de l’épiderme et prévient les rides. Son élixir, harmonisant, illumine le cœur de ceux qui sont envahis par la tristesse et le chagrin.