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Le CHR Haute Senne : une vraie métamorphose après 15 ans de travaux

Débutés en 2001, les travaux au CHR Haute Senne sont enfin terminés. Le directeur général, le Dr Didier Delval, ne cache pas sa joie : « C’est une réelle métamorphose, telle la chrysalide qui devient papillon ».

 Ceux et celles qui ont connu l’hôpital de départ ne reconnaissent presque plus rien dans l’hôpital d’aujourd’hui « Hormis une partie de la brique jaune de façade, tout le reste a été remis à neuf. Tout a été isolé. Il n’y a plus d’amiante. Les surfaces des chambres ont été augmentées. Le nombre de chambres particulières a lui aussi été revu à la hausse pour arriver à 50% de l’offre. La superficie totale de l’hôpital a presque triplé, passant de 10.000 m² en 1996 à 28.000 m² aujourd’hui», commente le Dr Delval.

Rien est laissé au hasard

Tous ces travaux ont été menés dans l’optique d’accroître le confort des patients, sans rien laisser au hasard. « Dès le départ, nous avons tenu à impliquer le personnel, notamment dans le choix des matériaux ainsi que pour travailler sur les plans, l’aménagement des chambres, les circuits, … En plus des corps de métiers habituels, nous avons fait appel à une coloriste qui a choisi les couleurs des locaux en fonction du sentiment que chaque service voulait donner. Tout un travail a également été réalisé avec une pharmacienne qui a attribué une fleur à chaque service selon ses valeurs thérapeutiques », poursuit le directeur général.

Pour rappel, c’est en 2001 que la première phase des travaux d’extension et de rénovation a débuté. Celle-ci comportait la chirurgie et le plateau médico-technique.  La

deuxième phase des travaux a, quant à elle, démarré en décembre 2011 avec, dans un premier temps, la construction de deux étages supplémentaires pour une unité de médecine et deux unités de gériatrie et dans un deuxième temps, la rénovation du premier bâtiment, datant des années ’50, où se trouvent aujourd’hui la dialyse, l’emplacement pour la RMN, l’hôpital de jour chirurgical, l’hôpital de semaine et la maternité », détaille Didier Delval.

 

Et cerise sur le gâteau dans ce projet d’envergure : 1500 panneaux photovoltaïques ont été placés récemment sur l’ensemble des toitures du Tilleriau. Ils constituent en quelque sorte la couche de finition et donc la fin des travaux.

Importance de la maintenance

Bien sûr, le tout n’est pas d’avoir tout nouveau. Le but est de garder tout nouveau, souligne le directeur général. Grâce à la mise au point d’un programme informatique d’inventaire et d’une gestion technique centralisée, l’institution a décidé de mettre tout en œuvre pour garder l’outil en état.

 « Nous avons commencé par répertorier tous les locaux. Chaque local a maintenant son étiquette avec son code-barres et notre but est qu’à terme, tous les biens soient insérés dans ce programme. L’idée est de réaliser des visites régulières de tous les locaux et chaque fois que la personne qui réalise ce tour détecte un problème il le rapporte dans le programme. Celui-ci générera ensuite des bons de travail vers l’équipe de maintenance par spécialité (électricien, plombier,…)», explique Yves Papleux, directeur logistique.

Evidemment, l’hôpital n’attend pas que ce programme soit développé pour réaliser cette maintenance. Des visites de détection sont déjà effectuées régulièrement et le personnel est lui aussi invité à relever les problèmes et à les signaler. Tout un travail d’équipe donc !

France Dammel